C.N.R.S.
 
Dictionnaire du Moyen Français (1330-1500)

Recherche dans une partie de l'article 
 Résultat de la recherche de MACH., F. am. 
1
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     ABANDON     
-

Mettre en abandon. "Abandonner" : Trop le metez en abandon, Se pour si po en faites don. (MACH., D. Aler., a.1349, 374). Si mirent tout en abandon, Le scens, l'avoir, le corps, les ames, Pour avoir l'amour de leurs dames. (MACH., F. am., c.1361, 208).

2
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     ABANDONNER     
A. -

"Laisser au pouvoir, à la discrétion de" : Tout son païs m'abandonna Et de ses joiaus me donna Liberalment et largement (MACH., F. am., c.1361, 243).

3
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     ABELLIR     
I. -

Empl. intrans. "Plaire, être agréable" : ...tant abelit A Dieu qu'il oy sa priere (MACH., C. ami, 1357, 55). Chiere compaingne, Vescy Ceys pour qui joie et delit As si perdu que riens ne t'abelit. (MACH., F. am., c.1361, 167). Tresbelle, riens ne m'abelist Ne donne pais n'aligement Sans vous, a qui sui ligement (MACH., Voir, 1364, 64). ...nul delit Ne m'abelit (MACH., Lays, 1377, 290).

4
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     ABÎME     
A. -

"Abîme" : Ne vous anuit, dame, se plus ne rime, Qu'on porroit bien espuisier un abisme. Cent rimes ay mis dedens ceste rime, Qui bien les conte. (MACH., F. am., c.1361, 179). Li vens fu gros, la mer s'enfla, Pour le vent qui trop fort souffla, Si que les ondes ressambloient Monteingnes, si hautes estoient ; Et dessous sambloit uns abismes. (MACH., P. Alex., p.1369, 113).

5
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     ABOI     
"Aboiement" : On n'i oit coc ne geline qui glouche N'abay de chien (MACH., F. am., c.1361, 165).
6
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     ABONDER     
A. -

"Abonder, être en abondance" : Car, s'elle amast ma vie, ne m'onnour, En la doleur ou je vif et demour Ne me laissast languir l'eure d'un jour Pour tout le monde ; Mais en vertu font monteplier l'onde De la doleur qui en mon cuer habonde Amours premiers et ma dame seconde. Pour ç'ay desir. Mais quels est il ? Il est de tost morir, Car il n'est riens qui me peüst venir Dont je peüsse esperer le garir. (MACH., J. R. Beh., c.1340, 94). Ne qu'on porroit tarir la mer parfonde Et ses grans flos retenir et leur onde, Ne puet dire homs le bien qu'en vous habunde ; Car il n'est ame, S'on li parle de vous, qui ne responde Que vous n'avez pareille ne seconde Et que toute douceur en vous seuronde. (MACH., Compl., 1340-1377, 261). Et se l'Evangile n'est fausse, Humiliez est qui s'essausse, Et qui s'umilie essaussiez. Pour c'est li noms si essaussiez De ma dame par tout le monde, Qui en humilité habonde, En honneur et en courtoisie, Plus qu'en dame qui soit en vie (MACH., R. Fort., c.1341, 10). Car je seray montez en si haut bruit Que n'en vorroie avoir a sauf conduit Les couronnes de France, d'or recuit, Et d'Engleterre, Nom pas, par Dieu, tout le bien qui habunde En ciel, en terre et en la mer parfonde, Jemmes, honneurs, nes la vie seconde, L'argent et l'or Des minieres qu'il couvient que l'en fonde, Tout ce ne pris la pierre d'une fonde Contre l'amour de la bele et la blonde Qui a chief sor. (MACH., F. am., c.1361, 176). Monsigneur, se Dieus me doint joie, A vëoir plus vous desiroie Que signeur qui fust en ce monde Pour le bien qui en vous habunde. Et tous les jours en oy tant dire Que raison ma volenté tire A vous amer et oubeïr Et a vous volentiers veïr. (MACH., F. am., c.1361, 187). Juno maintenoit le contraire Et dit que bien se deüst taire, Qu'on puet acquerir par richesse Scens, avoir et toute noblesse, Quanqu'il vient, naist, croist et habunde En l'air, en terre, en mer, eu munde, Plus tost qu'on ne l'aroit par scens. (MACH., F. am., c.1361, 206). Une dame ha en ce pays De qui vous n'estes pas hays (...), tous li biens en li habunde. (MACH., Voir, 1364, 70). Et certainement se je fusse Le plus parfais de tout le monde Et se tout l'or qui y habonde Fust miens en deniers tous contens Devoie je estre bien contans (MACH., Voir, 1364, 296). La fontainne afflue et habunde. (MACH., Voir, 1364, 754). Li empereres y demeure, Que Dieux aime, prise et honneure, Qu'on ne tient pas qu'en tout le monde Ait prince où tant de bien habunde. Et c'est ses propres heritages. Si fait dou demourer que sages ; Et l'empereris ensement Y demeure communement. (MACH., P. Alex., p.1369, 30). Quant Nostres Sires fist le monde, Ou tous biens naist, croist et abonde, Il fist premiers le firmament, La terre et quanqu'il y apent (MACH., P. Alex., p.1369, 190). Li biaus solaus, quant il rent sa clarté Et que ses rais la froidure decline Et fait venir les biens à meürté, Einsi le haut bien parfait De ma dame veint tout vice et defait : Par tout resplent sa vaillence et habunde ; Mais de son bien, certes, c'est tout le munde Tant scet, tant vaut, tant puet que c'est la mine Que nuls ne puet espuisier de bonté : Chascuns qui tent à bien y puise et mine ; Mais plus en a, quant plus en a donné. (MACH., L. dames, 1377, 177).

7
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     ABONDER     
A. -

"Abonder, être en abondance" : Car, s'elle amast ma vie, ne m'onnour, En la doleur ou je vif et demour Ne me laissast languir l'eure d'un jour Pour tout le monde ; Mais en vertu font monteplier l'onde De la doleur qui en mon cuer habonde Amours premiers et ma dame seconde. Pour ç'ay desir. Mais quels est il ? Il est de tost morir, Car il n'est riens qui me peüst venir Dont je peüsse esperer le garir. (MACH., J. R. Beh., c.1340, 94). Ne qu'on porroit tarir la mer parfonde Et ses grans flos retenir et leur onde, Ne puet dire homs le bien qu'en vous habunde ; Car il n'est ame, S'on li parle de vous, qui ne responde Que vous n'avez pareille ne seconde Et que toute douceur en vous seuronde. (MACH., Compl., 1340-1377, 261). Et se l'Evangile n'est fausse, Humiliez est qui s'essausse, Et qui s'umilie essaussiez. Pour c'est li noms si essaussiez De ma dame par tout le monde, Qui en humilité habonde, En honneur et en courtoisie, Plus qu'en dame qui soit en vie (MACH., R. Fort., c.1341, 10). Car je seray montez en si haut bruit Que n'en vorroie avoir a sauf conduit Les couronnes de France, d'or recuit, Et d'Engleterre, Nom pas, par Dieu, tout le bien qui habunde En ciel, en terre et en la mer parfonde, Jemmes, honneurs, nes la vie seconde, L'argent et l'or Des minieres qu'il couvient que l'en fonde, Tout ce ne pris la pierre d'une fonde Contre l'amour de la bele et la blonde Qui a chief sor. (MACH., F. am., c.1361, 176). Monsigneur, se Dieus me doint joie, A vëoir plus vous desiroie Que signeur qui fust en ce monde Pour le bien qui en vous habunde. Et tous les jours en oy tant dire Que raison ma volenté tire A vous amer et oubeïr Et a vous volentiers veïr. (MACH., F. am., c.1361, 187). Juno maintenoit le contraire Et dit que bien se deüst taire, Qu'on puet acquerir par richesse Scens, avoir et toute noblesse, Quanqu'il vient, naist, croist et habunde En l'air, en terre, en mer, eu munde, Plus tost qu'on ne l'aroit par scens. (MACH., F. am., c.1361, 206). Une dame ha en ce pays De qui vous n'estes pas hays (...), tous li biens en li habunde. (MACH., Voir, 1364, 70). Et certainement se je fusse Le plus parfais de tout le monde Et se tout l'or qui y habonde Fust miens en deniers tous contens Devoie je estre bien contans (MACH., Voir, 1364, 296). La fontainne afflue et habunde. (MACH., Voir, 1364, 754). Li empereres y demeure, Que Dieux aime, prise et honneure, Qu'on ne tient pas qu'en tout le monde Ait prince où tant de bien habunde. Et c'est ses propres heritages. Si fait dou demourer que sages ; Et l'empereris ensement Y demeure communement. (MACH., P. Alex., p.1369, 30). Quant Nostres Sires fist le monde, Ou tous biens naist, croist et abonde, Il fist premiers le firmament, La terre et quanqu'il y apent (MACH., P. Alex., p.1369, 190). Li biaus solaus, quant il rent sa clarté Et que ses rais la froidure decline Et fait venir les biens à meürté, Einsi le haut bien parfait De ma dame veint tout vice et defait : Par tout resplent sa vaillence et habunde ; Mais de son bien, certes, c'est tout le munde Tant scet, tant vaut, tant puet que c'est la mine Que nuls ne puet espuisier de bonté : Chascuns qui tent à bien y puise et mine ; Mais plus en a, quant plus en a donné. (MACH., L. dames, 1377, 177).

8
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     ABONDER     
A. -

"Abonder, être en abondance" : Car, s'elle amast ma vie, ne m'onnour, En la doleur ou je vif et demour Ne me laissast languir l'eure d'un jour Pour tout le monde ; Mais en vertu font monteplier l'onde De la doleur qui en mon cuer habonde Amours premiers et ma dame seconde. Pour ç'ay desir. Mais quels est il ? Il est de tost morir, Car il n'est riens qui me peüst venir Dont je peüsse esperer le garir. (MACH., J. R. Beh., c.1340, 94). Ne qu'on porroit tarir la mer parfonde Et ses grans flos retenir et leur onde, Ne puet dire homs le bien qu'en vous habunde ; Car il n'est ame, S'on li parle de vous, qui ne responde Que vous n'avez pareille ne seconde Et que toute douceur en vous seuronde. (MACH., Compl., 1340-1377, 261). Et se l'Evangile n'est fausse, Humiliez est qui s'essausse, Et qui s'umilie essaussiez. Pour c'est li noms si essaussiez De ma dame par tout le monde, Qui en humilité habonde, En honneur et en courtoisie, Plus qu'en dame qui soit en vie (MACH., R. Fort., c.1341, 10). Car je seray montez en si haut bruit Que n'en vorroie avoir a sauf conduit Les couronnes de France, d'or recuit, Et d'Engleterre, Nom pas, par Dieu, tout le bien qui habunde En ciel, en terre et en la mer parfonde, Jemmes, honneurs, nes la vie seconde, L'argent et l'or Des minieres qu'il couvient que l'en fonde, Tout ce ne pris la pierre d'une fonde Contre l'amour de la bele et la blonde Qui a chief sor. (MACH., F. am., c.1361, 176). Monsigneur, se Dieus me doint joie, A vëoir plus vous desiroie Que signeur qui fust en ce monde Pour le bien qui en vous habunde. Et tous les jours en oy tant dire Que raison ma volenté tire A vous amer et oubeïr Et a vous volentiers veïr. (MACH., F. am., c.1361, 187). Juno maintenoit le contraire Et dit que bien se deüst taire, Qu'on puet acquerir par richesse Scens, avoir et toute noblesse, Quanqu'il vient, naist, croist et habunde En l'air, en terre, en mer, eu munde, Plus tost qu'on ne l'aroit par scens. (MACH., F. am., c.1361, 206). Une dame ha en ce pays De qui vous n'estes pas hays (...), tous li biens en li habunde. (MACH., Voir, 1364, 70). Et certainement se je fusse Le plus parfais de tout le monde Et se tout l'or qui y habonde Fust miens en deniers tous contens Devoie je estre bien contans (MACH., Voir, 1364, 296). La fontainne afflue et habunde. (MACH., Voir, 1364, 754). Li empereres y demeure, Que Dieux aime, prise et honneure, Qu'on ne tient pas qu'en tout le monde Ait prince où tant de bien habunde. Et c'est ses propres heritages. Si fait dou demourer que sages ; Et l'empereris ensement Y demeure communement. (MACH., P. Alex., p.1369, 30). Quant Nostres Sires fist le monde, Ou tous biens naist, croist et abonde, Il fist premiers le firmament, La terre et quanqu'il y apent (MACH., P. Alex., p.1369, 190). Li biaus solaus, quant il rent sa clarté Et que ses rais la froidure decline Et fait venir les biens à meürté, Einsi le haut bien parfait De ma dame veint tout vice et defait : Par tout resplent sa vaillence et habunde ; Mais de son bien, certes, c'est tout le munde Tant scet, tant vaut, tant puet que c'est la mine Que nuls ne puet espuisier de bonté : Chascuns qui tent à bien y puise et mine ; Mais plus en a, quant plus en a donné. (MACH., L. dames, 1377, 177).

9
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     ACCOINTANCE     
-

Au plur. "Marques d'amitié" : Sus le marbre de la fonteinne Venus, Paris et dame Heleinne Estoient, et les acointances, Les guises et les contenances (MACH., F. am., c.1361, 190).

10
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     ACCORD     
1.

"Entente, harmonie, union" : Et si voloit en toute guise Que ceste besongne fust mise En Jupiter, et que l'acort Vosist faire de cest descort. (MACH., F. am., c.1361, 209). Que je n'y truis courrous n'ire N'à redire Fors jouer, chanter et rire, Honneur et tres bon acort (MACH., Lays, 1377, 457).

11
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     ACCORD     
.

Estre en acort que + subj. : Si que nous fumes en acort Devant les dieus que ce descort, Pour apaisier tous nos debas, Fust en toy de haut et de bas. (MACH., F. am., c.1361, 216). Se trestuit cil qui sont et ont esté Et qui seront estoient en acort Qu'il vosissent descrire la grieté Et la doleur que couvertement port, Je sui certeins que en toute leur vie N'en diroient la millemme partie (MACH., L. dames, 1377, 63).

12
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     ACCOUARDIR     
A. -

Empl. adj. "(Rendu) lâche, couard" : Et quant je vi ces aventures Si diverses et si obscures, Je ne fui mie si hardis Que moult ne fusse acouardis. (MACH., J. R. Nav., 1349, 152). Car je vueil tesmongnier et dire Que chevaliers acouardis Et clers qui vuet estre hardis Ne valent plein mon pong de paille En fait d'armes ou en bataille (MACH., F. am., c.1361, 147).

13
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     ACCUEILLIR     
2.

"Attaquer, assaillir" : ...la doleur qui m'enseint et aquet (MACH., F. am., c.1361, 169). Ne cuidiés pas que li cuers ne me dueille, Tres douce dame, et que l'amoureus dueil Moult durement ne m'assaille et accueille, Quant je me part de vostre bel accueil (MACH., L. dames, 1377, 160).

14
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     ACESMER     
I. -

Empl. pronom. "Se parer" : Lors fui je tantost hors d'esmay, Si me vesti et acesmay (MACH., F. am., c.1361, 150). Si me levai et m'acesmai, Et puis mes coffres deffermai (MACH., Voir, 1364, 710).

15
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     ACQUERRE     
-

[Le compl. d'obj. désigne une chose abstr.] : Et se Dieus li donne victoire, Il acquerra honneur et gloire (MACH., J. R. Nav., 1349, 231). Honneur et vasselage aquerre (MACH., C. ami, 1357, 116). Se j'en porray par Dous Penser acquerre Joie et deduit (MACH., F. am., c.1361, 176). On ne me doit mie reprendre Se de fin cuer l'aim sans mesprendre, Car j'en acquier et los et pris (MACH., Voir, 1364, 324).

16
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     ADIEU     
"Adieu" : Adieu, ma dame, je m'en vois. (MACH., F. am., c.1361, 150).
17
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     ADJOINDRE     
I. -

Empl. trans. "Joindre, unir" : ...Amours Desir a Dous Penser adjoint (MACH., F. am., c.1361, 170).

18
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     ADONNER     
-

Soi adoner à + inf. : Ja si crueuse N'iert qu'a penser au songe ne s'adoint Et que pensee en cela ne se doint Qui li sera, se bien au cuer li joint, Delicieuse. (MACH., F. am., c.1361, 171).

19
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     ADRESSE     
-

P. métaph. : La te resgarde, la te mire [dans le "mireoir d'onneur"], La estudie, la te tire, La met cuer et corps et entente, La soit ton adresse et ta sente (MACH., C. ami, 1357, 139). Si n'est leësse Qui en mon cuer sache voie n'adresse, Mais bien y scet le droit chemin tristesse (MACH., F. am., c.1361, 157). Dame, Vierge et Mere appellée, (...) De joie adresse et sente (MACH., Lays, 1377, 398).

20
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     ADRESSER     
4.

"Émettre (des paroles) en direction de qqn" : Et ces mos a moy adressa (MACH., D. Aler., a.1349, 370). Après ces raisons me dressay Et mes paroles adressay Au juge qui bien entendi (MACH., J. R. Nav., 1349, 195). La deesse prist a parler Et si adressa son parler Au chevalier qui se gisoit En mon giron... (MACH., F. am., c.1361, 200).

21
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     AERDRE     
-

Soi aerdre à qqc. : Car tu te dois penre et aerdre A ce que j'ay dit ci devant (MACH., R. Fort., c.1341, 74). A male chose t'aherdis (MACH., C. ami, 1357, 80). ...qui s'aërt A desespoir et en fait son compere (MACH., F. am., c.1361, 175).

22
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     AFFAIRE     
C. -

"Disposition morale, caractère" : ...s'estoit elle d'affaire Bel, bon, gent, dous et debonnaire. (MACH., R. Fort., c.1341, 55). Et devint homs de tel affaire Que ne le vueil mie retraire, Car li airs corront et empire De parler de si vil matyre. (MACH., C. ami, 1357, 92). Fay bonne chiere Et lay ton crier et ton braire. Que vaut uns homs de tel affaire ? (MACH., F. am., c.1361, 231).

23
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     AFFAITER     
A. -

"Apprivoisé, dressé" : Si fis tant que j'eus une prise Qui fu en un certein lieu prise Au conseil d'un de mes amis Et fu dedens uns oiseaus mis, Tous afaitiez et tous privez. (MACH., D. Aler., a.1349, 265). ...un trop gentil esprivier, Bien affaitié pour le gibier (MACH., F. am., c.1361, 183).

24
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     AFFAMER     
B. -

Au fig. Afamer de. "Priver de" : Et de si long ne li porroie dire Qu'elle m'affame Des tres dous biens amoureus, si qu'eslire De mes meschiés ne saroie le pire (MACH., F. am., c.1361, 162). Mais nuls homs ne m'en doit blamer Ne diffamer, Puis qu'afamer Me vuet d'amoureuse pasture. (MACH., Lays, 1377, 282).

25
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     AFFÉRIR     
A. -

Il afiert à. "Il convient à (qqn, qqc.)" : ...quanqu'il affiert a biauté (MACH., D. Aler., a.1349, 301). Quant il ot sa chanson finee, (...) Tout son païs m'abandonna Et de ses joiaus me donna Liberalment et largement, Plus qu'a moy n'affiert vraiement. (MACH., F. am., c.1361, 244). Et en riant me prinst a dire Sagement et de bel arroy, Ainsi com il affier[t] a roy... (MACH., Voir, 1364, 490).

26
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     AFFÉRIR     
B. -

Il afiert que + subj. "Il convient que" : La seconde chose est qu'il n'affiert mie Que de ma bouche ou par samblant li die Que mes cuers est tous siens, où que je soie (MACH., Compl., 1340-1377, 250). Et pour ce qu'il n'afferoit pas Qu'avent alasse un tout seul pas, Que ne me meïsse en la garde D'Amours et d'Espoir qui me garde, De cuer devost, a humble chiere, Encommensai ceste priere (MACH., R. Fort., c.1341, 117). Il n'affiert pas qu'a moy doie envoier Ne qu'envers moy se doie humilier, Einsois li doy humblement supplier D'avoir sa grace. (MACH., F. am., c.1361, 161).

27
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     AFFERMER1          AFFERMER2     
C. -

"Promettre, jurer" : Lors li jurai je saint Sevestre Et par ma foy li affermoie Que plus ne mains veü avoie. (MACH., F. am., c.1361, 236). Si bien que bons acors fu fais De tous delis, de tous meffais ; Et des IJ. pars fu acordé, Escript seellé et juré. Chascuns seur sa loy l'afferma Et li soudans la conferma. (MACH., P. Alex., p.1369, 222).

28
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     AFFIER1          AFFIER2     
III. -

Empl. intrans. "Mettre sa confiance dans" : Mais quant pris sui et je me rens pour pris Et com prison en vostre dous pourpris Crant et affie, Ne me devez grever, ce m'est avis (MACH., F. am., c.1361, 155).

29
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     AFFIN1          AFFIN2     
I. -

Subst. "Parent (par le sang ou par alliance)" : ...Troie fu mise a fin Et Prians et tuit si affin (MACH., F. am., c.1361, 201).

30
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     AFFOLER1          AFFOLER2     
2.

"Tuer par blessure" : Pensez y ce que vous volez, Mais n'est pas bon d'estre affolez, Et mieus vaut les bons ensuïr Souvent que morir ou fuïr. (MACH., F. am., c.1361, 147). Longuement dura li assaus. Li rois, Brimons et Percevaus, Li princes, sa gent et le conte, (...) Et li mareschal en tuerent Si grant plenté et afolerent, Qu'il gisoient mors et ocis, Là cent, là mil, là vint, là sis (MACH., P. Alex., p.1369, 75).

31
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     AFFUBLER     
-

Afublé de. "Enveloppé de" : Yris tantost a son oirre aprestée ; Ses eles prent ; en l'air s'en est volee, D'une nue couverte et affublee. (MACH., F. am., c.1361, 164).

32
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     ÂGE     
-

[Période de la vie considérée dans sa durée] : ...Et l'entreprengne en juene aäge [var. eage], Eins qu'en malice son corage Mue par trop grant congnoissance. (MACH., R. Fort., c.1341, 2). Il n'est beste, tant soit sauvage, Qui l'aroit en son juene eage Si la vosist aprevisier, Que son fier corage brisier Ne li feïst et sa nature Un po muër par norriture, Commant c'on die le contraire. (MACH., D. Lyon, 1342, 225). Uns enfes de petit aage Qui a le cuer gay et volage, Si comme de .X. ans ou douse, Que Juenesse en son cuer arrouse... (MACH., D. Aler., a.1349, 241). ...Et fu d'aäge si seür Qu'entre le vert et le meür Estoit sa trés douce jouvente, Plus qu'autre simple, aperte et gente. (MACH., J. R. Nav., 1349, 176). Einsi pers je mon juene aäge, Mon temps, ma dame et mon joli corage. (MACH., F. am., c.1361, 157).

33
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     AGENOUILLER     
"Se mettre à genoux dans une attitude de prière ou de soumission" : Mais devant lui m'ageloingnay, Et li requis en souspirant, A mains jointes et en plourant, Qu'il me vosist reconforter Dou mal que j'avoie a porter (MACH., D. verg., a.1340, 26). Mais tantost je m'agelongnay Et la saluay sans demeure. (MACH., D. Lyon, 1342, 184). Et par la main destre me prist Et moult durement me reprist De ce qu'agelongniez m'estoie. (MACH., F. am., c.1361, 186). Un petit de lui [le roi] s'eslongna, Et devant lui s'agenouilla (MACH., P. Alex., p.1369, 243).
34
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     AIDER     
-

Aidier qqn en qqc. : Deffen toy bien et baudement, S'il t'assaut, et certeinnement Je croy qu'en ce droit t'aidera Dieus et qu'il le confundera (MACH., C. ami, 1357, 112). Resgarde Venus, ta deesse, Qui par franchise et par noblesse Te vient aidier en la tristesse (MACH., F. am., c.1361, 227).

35
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     AIGUILLON     
"Crochet à venin, appendice piquant de certains animaux" : Li sisiemes estoit a double Assez plus tenebreus et trouble, S'avoit en mi un aguillon Comme queue d'escorpion. (MACH., F. am., c.1361, 238).
36
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     AIL     
[Pour désigner une toute petite valeur ou ce qui est sans valeur] "Ail" : ...car en mortel travail Fui entre le coing et le mail, Si que je ne donnasse un ail De ma vie (MACH., R. Fort., c.1341, 120). Et pour ce di qu'espoirs qu'Amours me baille Ne vaut un ail. (MACH., F. am., c.1361, 158).
37
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     AILE     
I. -

"Aile" : Einsi comme je le pensay, Je le vi venir [l'épervier] avolant Et de ses eles acolant L'air de quoy il se conduisoit, Esbanioit et deduisoit (MACH., D. Aler., a.1349, 270). Yris tantost a son oirre aprestee ; Ses eles prent ; en l'air s'en est volee, D'une nue couverte et affublee. (MACH., F. am., c.1361, 164).

38
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     AIM     
-

P. métaph. : Einsi porra savoir comment je l'aim, Comment son oueil a mon cuer pris a l'ain Par son resgart qui n'est fier ne villain (MACH., F. am., c.1361, 169).

39
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     AJOURNER     
A. -

Empl. impers. "Faire jour" : Einsi toute nuit se maintint Et l'ardant sierge en sa main tint, Jusqu'a tant qu'il fu adjourné. (MACH., J. R. Nav., 1349, 250). Yris n'a pas atendut qu'il adjourne, Eins se depart et sans congié s'en tourne (MACH., F. am., c.1361, 165). Au matinet qu'il ajourna, Li roy bien et bel s'atourna Et trestuit li autre ensement. (MACH., P. Alex., p.1369, 64).

40
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     AJOUTER     
I. -

Empl. trans. Ajoster qqc. à qqc. "Ajouter qqc. à qqc." : Mais il ne couvient adjouster En ce quart ver lettre, n'oster, Car qui riens y adjousteroit, Mon nom jamais ne trouveroit, Qu'il n'i eüst ou plus ou mains. (MACH., R. Fort., c.1341, 156). Il y est gramaire, logique, Geometrie, arismetique, (...) Adjouster y vueil arquemie Qui est une ouevre moult soutive (MACH., F. am., c.1361, 217).

41
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     ALCHIMIE     
"Alchimie" : Il y est gramaire, logique, Geometrie, arismetique, Et puis musique et retorique Et la soutive astronomie. Adjouster y vueil Arquemie Qui est une ouevre moult soutive (MACH., F. am., c.1361, 217).
42
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     ALCYON     
"Alcyon, oiseau de mer au chant plaintif" : Si que Juno y ouvra tellement Que pour ses plains En deus oisiaus mua leurs corps humains Qui sus la mer volettent soirs et mains. Alchioines les ont appellés mains (MACH., F. am., c.1361, 168).
43
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     ALLÉGUER     
"Mettre en avant, invoquer, s'appuyer sur (un fait, une preuve)" : Ma dame, par ses damoiselles, A alligué raisons trés beles Et toutes choses veritables, Fermes, seüres et estables, Toutes traites de l'escripture (MACH., J. R. Nav., 1349, 263). Et de Guillaume, qui entais A esté d'alliguer s'entente, Parleray - car il me talente -, De son plaidïé seulement, Et se m'en passeray briefment, Foy que devez tous vos amis. (MACH., J. R. Nav., 1349, 263). Li dieu oïrent ces nouvelles Si vinrent oïr le debat, Comment chascune se debat, Car nous alliguiens nos biautez Assez plus que nos loiautez. (MACH., F. am., c.1361, 205).
44
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     ALLONGER     
"Retarder, différer" : Mais j'alonge trop mon propos Premier, et dont parler propos, Si vueil ma matiere reprendre Et au continuer entendre. (MACH., F. am., c.1361, 149).
45
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     ALLUMER     
-

[Dans un cont. métaph.] : Venus en estoit maquerelle Et dou brandon qu'art sans fumee Dame Helainne a si alumee Qu'elle n'i savoit quel tour prendre Dont elle se peüst deffendre. (MACH., F. am., c.1361, 190).

46
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     ALLUMER     
B. -

"Mettre le feu pour éclairer" : Si me vesti et acesmay Et alumay de la chandeille (MACH., F. am., c.1361, 151). Et a mienuit fis alumer chandelles (MACH., Voir, 1364, 520).

47
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     AMASSER     
A. -

"Accumuler (des richesses)" : Car grant scens ne fin or en masse, Dont Juno a tant et amasse, Ne valent en ceste besongne, S'il ne me plaist, une escalongne. (MACH., F. am., c.1361, 207).

48
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     AMASSER     
-

Part. passé : Gardés vos tresors amassés, Vostre scens et vostre clergie (MACH., F. am., c.1361, 219).

49
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     AMASSER     
B. -

"Rassembler en grand nombre" : Car einsi Venus le commande, Qui maint franc cuer en sa commande Met et amace. (MACH., F. am., c.1361, 229).

50
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     AMBRE1          AMBRE2     
"Ambre" : Car je vi des plus vaillans hommes Qu'on peüst vëoir ne nommer, fust deça mer, fust dela mer, Que qui leur donnast de fin ambre Reins et Paris, en une chambre Sans compaingnie ne geüssent Pour neccessité qu'il heüssent. (MACH., F. am., c.1361, 147).
51
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     ÂME     
-

À qui Dieus gart l'onneur et l'ame : ...une dame A qui Dieux gart l'onneur et l'ame, Car trop de bien en oy dire (MACH., F. am., c.1361, 184).

52
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     ÂME     
-

Dont Dieus ait l'ame (en sa compaigne) : ...le bon Roy de Behaingne, Dont Dieus ait l'ame en sa compaigne ! (MACH., F. am., c.1361, 148). Li roys Jehans, dont Dieus ait l'ame (MACH., P. Alex., p.1369, 24). Fils fu dou bon roy de Behaingne, Dont Dieus ait l'ame en sa compaingne (MACH., P. Alex., p.1369, 33).

53
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     ÂME     
2.

Le cuer et l'ame. "Le plus profond de l'être" : Si vous dirai la maladie Qui me perse le cuer et l'ame : J'aimme par amours une dame (MACH., F. am., c.1361, 194).

54
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     AMENDER     
-

Folie est de se douloir de chose qu'on ne peut amender "C'est une attitude vraiment déraisonnable chez tout homme de s'affliger de ce qu'il ne peut corriger ou améliorer" : Et pour ce que merencolie Esteint toute pensée lie, Et aussi que je bien vëoie Que mettre conseil n'i pooie, Et que, s'on sceüst mon muser, On ne s'en feïst que ruser, Laissay le merencolier Et pris ailleurs a colier, En pensant que s'a Dieu plaisoit Qui pour le milleur le faisoit. Si cheï en autre pensée, Pour ce que folie esprouvée Est en tout homme qui se duet De chose qu'amender ne puet (MACH., J. R. Nav., 1349, 141). [Esmerés demande à ses vassaux de dire à sa mère, la reine Rose, qu'il est à la guerre, à l'étranger] En ses flans me porta, sé li doit anoïer Qu'en estrainge contrée vis à si grant dangier ! Chou qu'amender ne puis me convien-il laissier. (Baud. Sebourc B., t.2, c.1350, 40). Car nuls ne se doit tourmenter De ce qu'il ne puet amender (MACH., F. am., c.1361, 240). L'ystoire dit que le roy fu moult doulens quant il vit sa fille mener telle douleur. Si lui a dit moult amiablement : Ma fille, laissiez ester ce dueil, car, en chose qu'on ne puet amender, c'est folie de s'en donner trop grant courroux, combien que c'est raison naturelle que la creature soit doulente de son amy ou de son proesme, quant on le pert. (ARRAS, c.1392-1393, 120).

Rem. Morawski 475 : De ce qu'on ne puet amender Ne se doit l'on pas pas trop doler et 1466 : on doit souffrir pacïemment ce c'on ne peu amender seinnementt.

55
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     AMENDER     
3.

"Empêcher, éviter" : ...pour ce que folie esprouvée Est en tout homme qui se duet De chose qu'amender ne puet (MACH., J. R. Nav., 1349, 141). Car nuls ne se doit tourmenter De ce qu'il ne puet amender (MACH., F. am., c.1361, 240). Et s'on congnoit que j'ay face esplourée, Ce poise moy, ne le puis amander, Car grant doleur ne puet estre celée (MACH., L. dames, 1377, 231).

56
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     AMENDER     
2.

"Favoriser, aider, soutenir" : Et nompourquant tost m'arez amendé Par vo puissance, Car riches sui de bonne volenté Et bien garnis d'amour, de loyauté, Et desirans de faire vostre gré Sans decevance. (MACH., F. am., c.1361, 158).

57
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     AMENDER     
A. -

"Grandir, croître" : ...et que dou tout m'atende Aus dieus d'amours et qu'humblement leur rende Grace et loange Dou bon espoir qui en mon cuer amende (MACH., F. am., c.1361, 174).

58
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     AMENER     
1.

"Porter qqc. à un endroit ou auprès de qqn" : "Vesci riche don. Bien est dignes de guerredon". Et au vallet qui l'amena Quinze de ses florins donna. (MACH., F. am., c.1361, 184).

59
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     AMORDRE     
B. -

[Le suj. désigne un inanimé] Soi amordre à qqn. "Saisir, s'emparer de" : C'est ce pourquoy tristece a moy s'amort ; C'est ce qui fait que tuit mi bien sont mort (MACH., F. am., c.1361, 156). ...car, se procheinne mort A moy s'amort, Si que moy mort Par son dur mort (MACH., Lays, 1377, 284).

60
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     AMOUREUX1          AMOUREUX2     
1.

"Qui éprouve de l'amour pour qqn, qui aime" : Or vous ay dit le voir sans fable De la fonteinne delitable, Se vous pri que sus vous levez, Amis, et que vous en buvez. Je respondi que non feroie Et que si amoureus estoie Que la fonteinne ne son mestre Ne porroient d'amours plus mettre En mon cuer qu'il i en avoit (MACH., F. am., c.1361, 194). ...la parfaite douçour De ma dame pour qui sui amoureus (MACH., L. dames, 1377, 53). Par dous espoir me font estre amoureus Loyaus pensers et desirs deliteus. (MACH., L. dames, 1377, 74).

61
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     AMOUREUX1          AMOUREUX2     
3.

"Aimable, agréable, doux" : Or y a enfans esbatans, Gais, gens, jolis et embatans, Amoureus, dous et amiables Et en tous leurs fais aggreables (MACH., D. Aler., a.1349, 242). Si vueil estre jolis et amoureus, Sans plus dire que soie dolereus (MACH., F. am., c.1361, 177). Humble biauté, parfaite, enluminée De toute honnour qu'on puet apercevoir, Sage, courtoise, amoureuse et secrée Et tres plaisant, je ne me sçay doloir Ailleurs qu'à vous (MACH., L. dames, 1377, 104).

62
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     AMOUREUX1          AMOUREUX2     
.

Amoureus tourment : Et par ce l'amoureus tourment Et les pensees qui forment Puelent grever, legierement Oublierons, Et s'en vivrons plus liement (MACH., F. am., c.1361, 224).

63
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     AMOUREUX1          AMOUREUX2     
4.

"Qui inspire l'amour, qui rend amoureux" : En maint lieu va sa renommee Et pour c'elle est ditte et nommee Partout la Fonteinne amoureuse (MACH., F. am., c.1361, 193).

64
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     AMOUREUX1          AMOUREUX2     
II. -

Subst. "Personne qui aime d'amour une personne et dont elle est ou désire être aimée" : Briefment, se mesdisant n'estoient, Nulle honte amoureus n'aroient. (MACH., Compl., 1340-1377, 268). [Venus] Qui dame, roÿne et maistresse Est des amoureus, et deesse. (MACH., F. am., c.1361, 194). Eins vueil morir, com loyaus amoureus A qui la mort est jugie à grant tort (MACH., L. dames, 1377, 107).

65
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     ANCIENNEMENT     
"Dans les temps anciens" : ...il est vray qu'enciennement A Romme avoit cent cenatours, Nobles en meurs et en atours (MACH., F. am., c.1361, 237). L'isle est apellée Colcos, Et c'est li lieus, bien dire l'os, Où enciennement Jason Conquist la dorée toison. (MACH., P. Alex., p.1369, 137).
66
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     ANCRE     
"Encre" : Trouver n'i puis ne say autre chemin, Car messagiers, ancre ne parchemin, Ne moy, n'autrui, n'i puelent mettre fin. (MACH., F. am., c.1361, 170).
67
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     ÂNE     
"Âne" : Mais Phebus en prist grant vengence, Car il fist tant par sa puissance Que Midos d'asne oreilles ot (MACH., F. am., c.1361, 203).
68
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     APENSER1          APENSER2     
I. -

Empl. pronom. "Penser, former un dessein" : Toutevoie je m'apensay Qu'outre iroie, si m'avansay (MACH., F. am., c.1361, 186).

69
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     APERT1          APERT2     
A. -

"D'une manière évidente, claire" : Car on voit (...) Que qui plus en a, plus en pert. Si que je te moustre en appert Que Fortune n'a riens seür, Felicité ne boneür. (MACH., R. Fort., c.1341, 90). D'un rude couart mal apris Fais un sage et venir a pris, Et si le fais cointe et appert - Chascuns le voit tout en apert. (MACH., F. am., c.1361, 207).

70
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     APPAREILLER1          APPAREILLER2     
B. -

Soi apareillier à/de/pour. "Se préparer, s'apprêter, se disposer à" : Il a le cuer si jalous, si destroit, Que c'est merveille Qu'il ne s'occist, ou qu'il ne s'apareille D'occirre ce qui einsi le traveille (MACH., J. R. Beh., c.1340, 123). Elle meismes pour dormir s'apareille. (MACH., F. am., c.1361, 164). Einsois dou tout m'appareil A faire son vueil (MACH., Lays, 1377, 428).

71
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     APPAREILLER1          APPAREILLER2     
"Se comparer, être comparable" : Car une chose nompareille, A cui autre ne s'apareille Quant a souverainne biauté, Bien assevie de bonté, Trop ne porroit couster d'avoir, S'uns riches homs la puet avoir. (MACH., D. Aler., a.1349, 356). Et lors les dames Et leur grant biauté nompareille A qui nulle ne s'appareille Perdi dou tout, dont a merveille Nous effraiames. (MACH., F. am., c.1361, 232).
72
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     APPAROIR     
3.

Loc. adv. En apparent. "D'une manière claire, évidente" : Or pues vëoir en apparent Qui sunt et furent ti parent Et de quels gens tu yes venus (MACH., F. am., c.1361, 214).

73
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     APPARTENIR     
A. -

"Revenir, échoir en vertu d'une prérogative" : Ces dames [Juno, Pallas, Venus] sont en fais contraire, Car chascune dit et maintient Qu'a li ceste pomme appartient (MACH., F. am., c.1361, 214).

74
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     APPORTER     
1.

"Venir porter qqc. à qqn" : Si leur dist : "Alez sans targier (...) Et m'aportez oile a mon vueil, Car laver et baingnier me vueil." (MACH., C. ami, 1357, 6). Uns chevaliers un trop bel arc Li aporta et le volt tendre (MACH., F. am., c.1361, 189).

75
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     APPORTER     
2.

"Être la cause ou l'occasion de" : [Fortune] En riant meschëance aporte (MACH., R. Fort., c.1341, 43). Si que, dous amis, je t'aporte Joie et mercy. Or te conforte. (MACH., F. am., c.1361, 227). Amis, je n'ay tour ne voie Qui m'aport Riens dont mes cuers se resjoie. (MACH., Ch. bal., 1377, 633).

76
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     APPRÊTER     
1.

"Faire tout ce qu'il faut en vue d'accomplir qqc." : Yris tantost a son oirre aprestee ; Ses eles prent ; en l'air s'en est volee (MACH., F. am., c.1361, 164).

77
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     ARC     
"Arc" : Un trop riche arc portoit o li, Trop bien fait et trop bien poly, Avec des fleches barbelees, Trop joliement empanees. (MACH., F. am., c.1361, 210).
78
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     ARCHER1          ARCHER2     
"Tireur à l'arc" ; en partic. "soldat armé de l'arc" : Et il [Paris] fu archiers vraiement Tres bons, se l'istoire ne ment. (MACH., F. am., c.1361, 210). Archiers, arbalestriers traioient De toutes pars, quan qu'il pooient. (MACH., P. Alex., p.1369, 166).
79
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     ARGENT     
-

Fin argent : Et l'image de Morpheüs, (...) Soutieument et par grant maistrie Y sera, d'or fin entaillie, Sus un piler de fin argent (MACH., F. am., c.1361, 234).

80
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     ARITHMÉTIQUE     
"Science des nombres, du calcul" : Il y est gramaire, logique, Geometrie, arismetique, Et puis musique et retorique Et la soutive astronomie. (MACH., F. am., c.1361, 217).
81
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     ARMER     
2.

Au fig. Armé de. "Pourvu de" : Si qu'armez sui de tres bonne Esperence (MACH., Compl., 1340-1377, 259). Armez s'en va de toutes armes Contre desir, souspirs et larmes. (MACH., F. am., c.1361, 244).

82
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     ARMERANGE     
-

Loc. Faire l'armerange. "Se conduire avec vaillance" : Et s'on dit que c'est venterie, Bien afferroit ceste loange A tel qui bien fait l'armerenge. (MACH., F. am., c.1361, 148).

83
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     ARRÊT     
-

Loc. verb. Faire arest. "S'arrêter" : Il la prist et puis la lut toute ; Onques n'i fist arrest (MACH., F. am., c.1361, 197).

84
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     ASSAILLIR     
-

Au fig. "Harceler, tourmenter" : Or te diray je de Desir, Quant il vient l'amant assaillir, Comme il le demeinne et debrise (MACH., D. verg., a.1340, 36). Comment desirs pour vostre amour me tente, Comment il m'art et m'assaut et tourmente (MACH., F. am., c.1361, 156). Honte m'assaut, Paour me fist grevance. (MACH., App., 1377, 644).

85
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     ASSERVIR1          ASSERVIR2     
A. -

"S'avilir, se dégrader comme un serf" : Et si s'assert Qu'honneur, franchise et toute joie pert. (MACH., F. am., c.1361, 175).

86
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     ASSEVIR     
B. -

"Accompli, parfait" : Et se vous di Qu'onques encor en ma vie ne vi Corps de dame si trés bien assevi. (MACH., J. R. Beh., c.1340, 72). Toute biauté est en vous assevie Et vo bonté nuit et jour mouteplie (MACH., Compl., 1340-1377, 256). Mais onques en jour de ma vie Maniere qui fust plus jolie En homme n'en femme ne vi, Et s'ot corps trop bien assevi, Car il estoit grans, lons et drois, Bien façonnés en tous endrois, Gens, joins, jolis, juenes et cointes. (MACH., F. am., c.1361, 182). L'autre ressembloit une fee, Tant estoit bele et bien paree, N'onques en ma vie ne vi Rien qui fust si bien assevi. (MACH., F. am., c.1361, 200).

87
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     ASSEVIR     
B. -

"Accompli, parfait" : Et se vous di Qu'onques encor en ma vie ne vi Corps de dame si trés bien assevi. (MACH., J. R. Beh., c.1340, 72). Toute biauté est en vous assevie Et vo bonté nuit et jour mouteplie (MACH., Compl., 1340-1377, 256). Mais onques en jour de ma vie Maniere qui fust plus jolie En homme n'en femme ne vi, Et s'ot corps trop bien assevi, Car il estoit grans, lons et drois, Bien façonnés en tous endrois, Gens, joins, jolis, juenes et cointes. (MACH., F. am., c.1361, 182). L'autre ressembloit une fee, Tant estoit bele et bien paree, N'onques en ma vie ne vi Rien qui fust si bien assevi. (MACH., F. am., c.1361, 200).

88
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     ASSOTER     
II. -

Empl. pronom. Soi assoter de. "S'éprendre follement de" : ...Virgile qui s'assote De la fille l'emperëour (MACH., F. am., c.1361, 208).

89
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     ASSOUAGER     
A. -

Empl. trans. dir. "Soulager, adoucir, apaiser, calmer" : Nompourquant, s'il fu dommagiez, Assez tost fu assouagiez (MACH., D. Aler., a.1349, 272). Venus qui tous maus assouage (MACH., F. am., c.1361, 223). ...vo douçour assouage La dolour que je reçoy (MACH., L. dames, 1377, 190).

90
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     ASSÛR     
-

Mettre qqn au plus asseür. "Mettre à l'abri, protéger" : Quant on ordonne une bataille, Se cils qui l'ordonne est bon mestre, Il doit toudis son signeur mestre Au mieus et au plus asseür, Pour eschuer tout mal eür. (MACH., F. am., c.1361, 149).

91
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     ASTRONOMIE     
A. -

"Science des astres" : Et puis musique et retorique Et la soutive astronomie. (MACH., F. am., c.1361, 217).

92
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     ATOURNER     
-

Atourner à : Mon scens et mes yeus atournay A considerer sa maniere, Son corps, son estat et sa chiere. (MACH., F. am., c.1361, 182).

93
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     ATOURNER     
-

Soi atourner de : Et de faire ce qu'Yris quiert, au mieus Qu'il puet, s'atourne. (MACH., F. am., c.1361, 165).

94
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     ATTACHER     
1.

Au propre : En milieu [du marbre de la fontaine] estoit atachiez Uns serpens d'or a douze chiés (MACH., F. am., c.1361, 191).

95
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     AUDIENCE     
1.

"À haute voix de manière à être entendu" : Je parlai tout en audience Et dis einsi qu'a ma puissance Ne puet nulle rien contrester (MACH., F. am., c.1361, 206).

96
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     AUDIENCE     
-

En audience et en publique : Et les set sciences aussi Qui sont nuit et jour en sousci Et ne cessent d'estudier Pour ma dignité publier En audience et en publique. (MACH., F. am., c.1361, 217).

97
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     AUMÔNE     
A. -

"Don charitable fait aux pauvres" : Garde qu'aus povres soit ouverte Ta main a gaaing et a perte, Et Dieus le te rendra a double, Adès pour un denier un double, Car le pechiet aumosne esteint (MACH., C. ami, 1357, 136). La messe oy, puis se parti. Mais grans aumosnes departi Einsois aus povres de sa main (MACH., F. am., c.1361, 242).

98
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     AUMUSSE     
-

P. méton. : ...Mydos d'aumusses [var. amusses] vermeilles Couvroit ses velues oreilles. (MACH., F. am., c.1361, 203).

99
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     AVANT-GARDE     
"Partie d'une fortification qui est en avant du corps du bâtiment" : N'i vaut une feve lombarde Clef n'huis de fer, tour n'avant-garde, Que tout n'aquiere et que tout n'arde Dame Venus. (MACH., F. am., c.1361, 228).
100
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     AVÈNEMENT     
"Arrivée, venue" : ...l'avenement Jhesucrit (MACH., F. am., c.1361, 204).
Recherche arrêtée après 100 réponsesToutes les réponses
Fermer la fenêtre